Yaoundé, Cameroun, le 21 octobre – Yaoundé, la capitale du Cameroun, accueille du 21 au 24 octobre 2013, le 3ème Congrès du riz en Afrique. En prélude à l’ouverture de cette rencontre, le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) et l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) ont organisé, le samedi dernier, à l’hôtel Hilton, un atelier de formation sur la science rizicole pour le développement à l’intention des journalistes camerounais.
A
l’ouverture de l’atelier, le Président
du Forum des Journalistes et Communicateurs scientifiques d’Afrique de l’Ouest
(WAFSJC), Christophe Assogba, a remercié AfricaRice et l’IRAD pour avoir initié
une telle formation qui est une occasion pour les participants de toucher du
doigt la pratique du journalisme scientifique.
Le
Directeur Général par intérim d’AfricaRice, Adama Traoré, qui a ouvert les
travaux a, quant à lui, déclaré que la
formation vise à renforcer les capacités des journalistes dans le traitement de
l’information rizicole au service du développement. « Votre mission sera de
mettre en exergue les enjeux de développement que sont les problèmes
environnementaux et de sécurité alimentaire »,
a indiqué Traoré.
Il
a ajouté que formation est une
opportunité offerte aux journalistes non seulement pour se spécialiser dans le
traitement de l’information sur la science agricole et la technologie mais
aussi pour contribuer aux questions de développement.
Quatre
journalistes scientifiques chevronnés de SciDev.Net et d’autres médias internationaux appuyés par
des chercheurs d’AfricaRice et de l’IRAD ont animé cette formation. Ils ont
passé en revue les éléments de base d’un reportage scientifique, les techniques
pour trouver des histoires de science et pour utiliser les résultats des
recherches pour écrire de meilleures histoires.
Ils
ont aussi abordé avec les participants les outils pour bien couvrir des conférences scientifiques comme celle d’AfricaRice
et surtout comment écrire sur la science rizicole.
Des articles sur une conférence de presse animée par Marie-Noëlle Ndjiondjop et
Sali Ndindeng Atanga, chercheurs à AfricaRice produits et corrigés sur place ont
accompagnés les échanges thématiques riches.
Bien
avant ces échanges, le Directeur général adjoint d’AfricaRice Marco Wopereis a
présenté les recherches menées et en cours sur le riz en Afrique et les efforts
qui se font pour intensifier la production locale de riz et réduire d’au moins
de moitié les importations de riz (environ 12 millions de tonnes actuellement) en
Afrique d’ici 2020.
Le
Congrès du riz en Afrique qui s’ouvre ce jour, servira à faire le point des
avancées de la science et de la technologie rizicole visant à améliorer les
pratiques de production, de transformation et de marketing tout au long de la chaîne
de valeur du riz en Afrique.
Il
sera aussi un cadre d’échange et de discussion
« des innovations institutionnelles, politiques et des
investissements clé requis pour accroître significativement la production, la
transformation et la commercialisation du riz en Afrique subsaharienne, et
partant développer des chaînes de valeur rizicole compétitives et équitables,
réduire les importations et renforcer le commerce régional ».
Christophe D. Assogba,
depuis Yaoundé
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