Monday, March 28, 2011
Communicating weed management strategies
AfricaRice scientists and their national partners are collaborating to find socially and economically acceptable and effective weed management options for inland valleys, which have high potential of rice production in West Africa.
They are studying farmers’ knowledge of weed problems and mitigation methods. Using participatory approaches they are also optimizing crop establishment methods with respect to weed suppression and input levels.
Though the scientific results of this work have yet to be analyzed, a direct result of the interventions can already be noted in Bende village in Umuahia region of eastern
Nigeria. Here rice farmers have already adopted the practice of line transplanting. This was suggested by AfricaRice to facilitate weed management operations and to reduce weed pressure due to higher planting densities.
An important component of the integrated weed management approach is the use of herbicides. In the past years, the proper use of herbicides, including selection of effective products and application times, was studied as part of an integrated crop management strategy.
This has resulted in a set of practical and effective recommendations which are currently being followed by thousands of farmers in the irrigated production schemes in the Sahel.
AfricaRice is training farmers on appropriate herbicide use through the development of modules as part of participatory learning and action research (PLAR).
Thousands of rice farmers in eight countries in West Africa and two in East Africa, have been exposed to this farmer-participatory approach. More recently these modules have been converted into radio scripts and learning videos that should encourage farmers to improve their weed management strategy.
Establishing communication linkages with farmers is a must when dealing with weeds. It is necessary to know which weeds are emerging, and also to gain insights into farmers’ understanding of the problems as well as local management strategies. AfricaRice has been discussing with farmers through field-level meetings, and through PLAR activities.
Rice farmers in inland valleys in Benin, Nigeria, Côte d’Ivoire and Burkina Faso have been interviewed on their knowledge on weed biology and control. This information is currently being analyzed and will be used to set priorities and fine-tune future research endeavors.
There are also times when farmers find value for weeds. Many of the wild plant species found in rice fields also have their usefulness. A study by AfricaRice and Wageningen University found that farmers in Benin and Togo distinguish between undisputable weeds and plants which have some value. Farmers let the useful plants stay during hand weeding.
While developing acceptable weed management strategies, AfricaRice intends to address this dual role of wild plants in farmers’ fields.
Further reading :
Rodenburg J, Meinke H, Johnson, DE, 2010. Challenges for weed management in African rice systems in a changing climate. The Journal of Agricultural Science, in press (doi:10.1017/S0021859611000207).
Rodenburg J, Riches CR, Kayeke JM, 2010. Addressing current and future problems of parasitic weeds in rice. Crop Protection 29, 210-221.
Rodenburg J, Johnson DE, 2009. Weed management in rice-based cropping systems in Africa. Advances in Agronomy, 103, 149-218.
Please contact Dr J. Rodenburg, Weed Scientist at AfricaRice, for reprints and further information.
Also visit :
Participatory Learning and Action Research (PLAR) for Integrated Rice Management (IRM) in Inland Valleys of Sub-Saharan Africa: Technical Manual ;http://www.africarice.org/warda/guide-plar-tech.asp
Afroweeds website : http://www.afroweeds.org
AfroWeedsBook : http://www.afroweeds.org/network/
Rice Videos : http://www.africarice.org/warda/guide-video.asp
Rural Radio : Rice farmers use an integrated approach for success in weed management
Communication des stratégies de gestion des adventices
Les chercheurs d’AfricaRice et ceux des SNRA collaborent pour trouver des options de gestion des adventices qui soient socialement et économiquement acceptables et efficaces pour les bas-fonds, qui ont un potentiel élevé de production rizicole en Afrique de l’Ouest.
Ils étudient la connaissance des paysans en matière d’infestation des adventices et de méthodes de lutte. En utilisant les approches participatives, ils optimisent aussi les méthodes de mise en place des cultures relatives à la suppression des adventices et aux niveaux des intrants.
Bien que les résultats scientifiques de ce travail restent à analyser, on peut déjà noter un résultat direct des interventions dans le village de Bende dans la région de Umuahia dans l’Est du Nigeria. Ici les paysans ont déjà adopté la pratique du repiquage en ligne. Cette méthode a été proposée par AfricaRice pour faciliter les opérations de gestion des adventices et réduire la pression des adventices due aux densités de semi plus élevées.
L’utilisation des herbicides est une composante importante de l’approche de la gestion intégrée des adventices. Les années précédentes, l’utilisation appropriée des herbicides, y compris la sélection de produits efficaces et les périodes d’application, a été étudiée dans le cadre d’une stratégie de gestion intégrée des cultures.
Cela a abouti à un ensemble de recommandations pratiques et efficaces qui sont actuellement suivies par des milliers de paysans dans les programmes de production irriguée dans le Sahel.
AfricaRice forme les paysans dans l’utilisation correcte des herbicides à travers le développement de modules sur les herbicides dans le cadre de l’apprentissage participatif et de la recherche action (APRA).
Des milliers de riziculteurs dans huit pays en Afrique de l’Ouest et deux en Afrique de l’Est, ont été exposés à cette approche participative avec les paysans. Plus récemment, ces modules ont été convertis en scripts radios et vidéos d’apprentissage en vue d’améliorer leur stratégie de gestion des adventices.
L’établissement des liens de communication avec les paysans est un impératif lorsqu’on a à faire aux adventices. Il est nécessaire de connaître les adventices émergentes, et avoir aussi une idée de la compréhension que les paysans ont des problèmes ainsi que des stratégies locales de gestion.
AfricaRice discute avec les paysans lors des réunions au niveau des champs, et pendant les activités de l’APRA. Les riziculteurs dans les bas-fonds du Bénin, du Nigeria, de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont été interviewés sur leur connaissance de la biologie des adventices et des méthodes de lutte. Cette information est en cours d’analyse et sera utilisée pour fixer les priorités et affiner les futurs efforts de recherche.
Il y a aussi des moments où les paysans trouvent que les adventices sont utiles. Beaucoup d’espèces de plantes sauvages rencontrées dans les champs de riz ont aussi leur utilité. Une étude réalisée par AfricaRice et l’Université de Wageningen a trouvé que les paysans du Bénin et du Togo font la différence entre les adventices avérés et les plantes qui ont une certaine utilité. Les paysans épargnent les plantes utiles lors du désherbage manuel.
Tout en développant des stratégies acceptables de gestion des adventices, AfricaRice compte prendre en compte ce double rôle des plantes sauvages dans les champs des paysans.
Further reading :
Rodenburg J, Meinke H, Johnson, DE, 2010. Challenges for weed management in African rice systems in a changing climate. The Journal of Agricultural Science, in press (doi:10.1017/S0021859611000207).
Rodenburg J, Riches CR, Kayeke JM, 2010. Addressing current and future problems of parasitic weeds in rice. Crop Protection 29, 210-221.
Rodenburg J, Johnson DE, 2009. Weed management in rice-based cropping systems in Africa. Advances in Agronomy, 103, 149-218.
Please contact Dr J. Rodenburg, Weed Scientist at AfricaRice, for reprints and further information.
Also visit :
Participatory Learning and Action Research (PLAR) for Integrated Rice Management (IRM) in Inland Valleys of Sub-Saharan Africa: Technical Manual ; http://www.africarice.org/warda/guide-plar-tech.asp
Afroweeds website : http://www.afroweeds.org
AfroWeedsBook : http://www.afroweeds.org/network/
Rice Videos : http://www.africarice.org/warda/guide-video.asp
Rural Radio : Rice farmers use an integrated approach for success in weed management
Tuesday, March 22, 2011
JIRCAS visit
Three scientists from the Japan International
Research Center for Agricultural Sciences (JIRCAS) visited the Sahel Station with
AfricaRice program leader for Genetic Diversity and Improvement, Takashi Kumashiro,
on 21–22 March to discuss areas of collaboration — marker-assisted selection
(MAS) for shattering, blast and cold tolerance, and capacity-building involving
scientific exchange visits, and including AfricaRice Sahel breeding research
assistants.
Tuesday, March 15, 2011
Entretien avec le Dr Marco Wopereis sur Le partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP)
1) Pour quoi est-il si important d’avoir un vaste programme mondial de recherche sur le riz ?
Le riz est la culture vivrière la plus importante du monde en développement et l’aliment de base pour plus de la moitié de la population mondiale dont une grande partie est aussi extrêmement vulnérable aux prix élevés du riz. L’augmentation des prix du riz va affecter négativement les familles pauvres et celles à faible revenu qui dépensent la plus grande partie de leur revenu en denrées alimentaires par rapport aux ménages à revenu élevé. La disponibilité et l’abordabilité du riz est donc cruciale pour beaucoup de personnes à travers le monde.
La recherche peut aider à améliorer la productivité, réduire les pertes post-récolte et améliorer la commercialité du riz et des produits à base de riz à bien des égards. Le partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP) nous permettra d’être plus efficaces et efficients. Il simplifie les activités actuelles de recherche pour le développement au sein du GCRAI, l’harmonise avec beaucoup de partenaires et ajoute de nouvelles activités de haute priorité dans les domaines où la science est attendue faire d’importantes contributions. En un mot, il nous faudra fournir beaucoup plus de riz dans les années à venir (estimations de l’IRRI : 60 millions de tonnes d’ici 2020 et 116 millions tonnes d’ici 2035) pour nourrir la population mondiale avec moins de terres, moins d’eau et moins de main-d’œuvre, dans des systèmes de production qui sont plus résistants au changement climatique et qui contribuent moins aux émissions de gaz à effet de serre.
Il existe beaucoup de preuves documentées sur l’importance de la recherche rizicole sur la réduction de la pauvreté. Les analystes du groupe de recherche sur le développement, Banque mondiale, ont trouvé qu’en comparant un taux ordinaire de la croissance de la productivité des denrées, la croissance de la productivité du riz a plus que doublé le potentiel de réduction de la pauvreté mondiale de tout autre produit agricole.
Nous pouvons gagner beaucoup en travaillant ensemble dans les régions, parce que beaucoup de questions doivent être traitées de façon similaire. Par exemple, développer des variétés de riz plus résistantes à la sécheresse, à la chaleur, à la salinité etc. Le GRiSP nous permettra d’être plus concentrés, mieux alignés, de devenir plus rapides et plus axés sur l’impact.
Beaucoup de types de recherches seront entreprises. Nous verrons là où c’est possible d’améliorer la productivité rizicole par unité de terre, d’eau et/ou de main-d’œuvre par le développement de pratiques agronomiques améliorées et de nouveaux systèmes de culture diversifiés à base riz avec les paysans. Nous nous lançons dans un grand effort secteur public x privé sur le travail de révélation des gènes, de génotypage et de phénotypage. En Afrique, une attention spéciale sera accordée au développement de la chaîne de valeur du riz et à l’amélioration de la qualité des grains. Dans toutes les régions, nous allons lier les résultats de nos recherches de façon proactive aux efforts nationaux et régionaux de développement rizicole pour booster le développement du secteur rizicole mondial et communiquer avec les décideurs politiques.
2) Les taux de croissance des rendements du riz ont été faibles à moins d’1 pour cent par an depuis 2000. Comment cela se compare-t-il aux autres cultures ? Ont-elles eu de meilleurs taux de croissance du rendement ? Et pourquoi la croissance des rendements chez le riz a-t-elle été si lente ?
C’est à peu près la même chose pour le blé parce qu’il s’agit là aussi d’une culture du ‘secteur public’. Quant au maïs, les taux de croissance des rendements n’ont pas beaucoup baissé (à cause de l’investissement du secteur privé).
La baisse du rendement du riz est en partie due à un déclin de l’investissement dans la recherche au cours des 15 dernières années. Dans certains cas aussi, les riziculteurs commencent à être proches du rendement potentiel, ou bien leur rendement potentiel a baissé à cause d’un environnement peu propice (ex. moins d’eau pour la riziculture).
3) A quoi ressemble l’environnement de la recherche rizicole mondiale ? Par exemple, existe-t-il suffisamment de recherche et de financement pour la riziculture dans le monde ou est-elle l’une de ces cultures qui ont été négligées ?
On ne peut pas dire que le riz a été négligé, mais il n’a pas été suffisamment financé compte tenu de l’importance de cette culture. D’une manière générale, depuis les années 1990, il y a eu une baisse dans le financement de la recherche rizicole au niveau international. On espère que le GRiSP va changer cette situation. Au niveau national, certaines situations sont positives, comme en Chine et en Inde. Dans bien des cas, le financement a stagné ou baissé. L’Afrique fait piètre figure en matière de recherche et de vulgarisation rizicoles (excepté l’Egypte). Le Congrès du riz en Afrique tenu en mars 2010 à Bamako a demandé qu’un plan marshal soit adopté pour faire face à la situation. Le secteur privé ne travaille que sur le riz hybride.
Le riz est la culture vivrière la plus importante du monde en développement et l’aliment de base pour plus de la moitié de la population mondiale dont une grande partie est aussi extrêmement vulnérable aux prix élevés du riz. L’augmentation des prix du riz va affecter négativement les familles pauvres et celles à faible revenu qui dépensent la plus grande partie de leur revenu en denrées alimentaires par rapport aux ménages à revenu élevé. La disponibilité et l’abordabilité du riz est donc cruciale pour beaucoup de personnes à travers le monde.
La recherche peut aider à améliorer la productivité, réduire les pertes post-récolte et améliorer la commercialité du riz et des produits à base de riz à bien des égards. Le partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP) nous permettra d’être plus efficaces et efficients. Il simplifie les activités actuelles de recherche pour le développement au sein du GCRAI, l’harmonise avec beaucoup de partenaires et ajoute de nouvelles activités de haute priorité dans les domaines où la science est attendue faire d’importantes contributions. En un mot, il nous faudra fournir beaucoup plus de riz dans les années à venir (estimations de l’IRRI : 60 millions de tonnes d’ici 2020 et 116 millions tonnes d’ici 2035) pour nourrir la population mondiale avec moins de terres, moins d’eau et moins de main-d’œuvre, dans des systèmes de production qui sont plus résistants au changement climatique et qui contribuent moins aux émissions de gaz à effet de serre.
Il existe beaucoup de preuves documentées sur l’importance de la recherche rizicole sur la réduction de la pauvreté. Les analystes du groupe de recherche sur le développement, Banque mondiale, ont trouvé qu’en comparant un taux ordinaire de la croissance de la productivité des denrées, la croissance de la productivité du riz a plus que doublé le potentiel de réduction de la pauvreté mondiale de tout autre produit agricole.
Nous pouvons gagner beaucoup en travaillant ensemble dans les régions, parce que beaucoup de questions doivent être traitées de façon similaire. Par exemple, développer des variétés de riz plus résistantes à la sécheresse, à la chaleur, à la salinité etc. Le GRiSP nous permettra d’être plus concentrés, mieux alignés, de devenir plus rapides et plus axés sur l’impact.
Beaucoup de types de recherches seront entreprises. Nous verrons là où c’est possible d’améliorer la productivité rizicole par unité de terre, d’eau et/ou de main-d’œuvre par le développement de pratiques agronomiques améliorées et de nouveaux systèmes de culture diversifiés à base riz avec les paysans. Nous nous lançons dans un grand effort secteur public x privé sur le travail de révélation des gènes, de génotypage et de phénotypage. En Afrique, une attention spéciale sera accordée au développement de la chaîne de valeur du riz et à l’amélioration de la qualité des grains. Dans toutes les régions, nous allons lier les résultats de nos recherches de façon proactive aux efforts nationaux et régionaux de développement rizicole pour booster le développement du secteur rizicole mondial et communiquer avec les décideurs politiques.
2) Les taux de croissance des rendements du riz ont été faibles à moins d’1 pour cent par an depuis 2000. Comment cela se compare-t-il aux autres cultures ? Ont-elles eu de meilleurs taux de croissance du rendement ? Et pourquoi la croissance des rendements chez le riz a-t-elle été si lente ?
C’est à peu près la même chose pour le blé parce qu’il s’agit là aussi d’une culture du ‘secteur public’. Quant au maïs, les taux de croissance des rendements n’ont pas beaucoup baissé (à cause de l’investissement du secteur privé).
La baisse du rendement du riz est en partie due à un déclin de l’investissement dans la recherche au cours des 15 dernières années. Dans certains cas aussi, les riziculteurs commencent à être proches du rendement potentiel, ou bien leur rendement potentiel a baissé à cause d’un environnement peu propice (ex. moins d’eau pour la riziculture).
3) A quoi ressemble l’environnement de la recherche rizicole mondiale ? Par exemple, existe-t-il suffisamment de recherche et de financement pour la riziculture dans le monde ou est-elle l’une de ces cultures qui ont été négligées ?
On ne peut pas dire que le riz a été négligé, mais il n’a pas été suffisamment financé compte tenu de l’importance de cette culture. D’une manière générale, depuis les années 1990, il y a eu une baisse dans le financement de la recherche rizicole au niveau international. On espère que le GRiSP va changer cette situation. Au niveau national, certaines situations sont positives, comme en Chine et en Inde. Dans bien des cas, le financement a stagné ou baissé. L’Afrique fait piètre figure en matière de recherche et de vulgarisation rizicoles (excepté l’Egypte). Le Congrès du riz en Afrique tenu en mars 2010 à Bamako a demandé qu’un plan marshal soit adopté pour faire face à la situation. Le secteur privé ne travaille que sur le riz hybride.
Saturday, March 12, 2011
GSR Mid-Term Review
The Green Super Rice (GSR) project underwent
its mid-term review in March. The review team included scientists from the
Chinese Academy of Agricultural Sciences (CAAS) and the International Rice
Research Institute (IRRI), and started its tour by visiting sites in Mozambique
and Mali from 1 to 7 March. On 10–12 March, AfricaRice hybrid-rice breeder Raafat
El-Namaky led visits to GSR project sites in Senegal and the review team held
discussions with breeders at the Sahel Station. The sites visited included the
Sahel Station itself, Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA)
Saint-Louis office and a farmer’s field in Ross Bethio, where promising hybrid-rice
breeding lines are being evaluated in comparison with local checks.
Thursday, March 10, 2011
Board approves AfricaRice lead role in GRiSP in Africa
At its 2011 meeting, held in Saint-Louis,
Senegal, 7–10 March, the Center’s Board of Trustees endorsed AfricaRice’s lead
role for the continent in the recently launched Global Rice Science Partnership
(GRiSP) that aims to contribute to significantly lowering rice prices and
reducing global poverty by more than 10%.
The Board expressed keen interest in the Center’s
new research thrusts, including the development of a new generation of
climate-resilient rice technologies and innovative approaches, such as the
market-oriented value-chain approach being adopted.
Before concluding the meeting, the Board also
approved the working budget for 2011 and took key decisions on Board
membership. Peter Matlon was elected as the new Board Chairman.
Monday, March 7, 2011
Interview with Dr Marco Wopereis on Global Rice Science Partnership
1. Why is it so important to have a large global research project on rice?
Rice is the most important food crop of the developing world and the staple food of more than half of the world’s population, many of whom are also extremely vulnerable to high rice prices. Increasing rice prices will adversely affect poor and low-income households who spend a larger proportion of their revenue on staple food relative to high-income households. The availability and affordability of rice is therefore crucial to many people across the globe.
Research can help enhance rice productivity, reduce post-harvest losses and improve marketability of rice and rice-based products in many ways. The global rice science partnership (GRiSP) will enable us to be more efficient and effective. It streamlines current research for development activities in the CGIAR, aligns it with numerous partners and adds new activities of high priority, in areas where science is expected to make significant contributions. In a nutshell we will need to produce a lot more rice in the coming years (estimations by IRRI: 60 million tons by 2020 and 116 million tons by 2035) to feed the world’s population with less land, less water, and less labour, in production systems that are more resilient to climate change and also contribute less to greenhouse gas emissions.
There is a lot of documented evidence about the importance of rice research on poverty alleviation. Analysts in the World Bank’s Development Research Group have found that, comparing a common rate of productivity growth across commodities, productivity growth for rice has more than doubled the global poverty reduction potential of any other agricultural product.
We can gain a lot from working together across regions, because many issues need to be tackled in a similar manner, for example developing rice varieties better resistant to drought, heat, salinity etc. GRiSP will allow us to be more focused, better aligned, become faster and more impact oriented.
Many different types of research will be undertaken. We will look where possible at enhancing rice productivity per unit of land, water and/or labor through the development of improved agronomic practices and new and diversified rice-based cropping systems with farmers. We are embarking on a massive public x private sector effort on gene discovery and genotyping and phenotyping work. In Africa, special attention will be paid to rice value chain development and enhancing grain quality. In all regions we will pro-actively link our research results with national and regional rice development efforts to boost the development of the global rice sector and communicate with policy makers.
2. Yield growth rates for rice have slowed to less than 1 percent per year since 2000. How does this compare to other crops? Have they achieved better yield growth rates? And why has the growth in rice yields been so slow?
This is roughly the same for wheat because it also a ‘public sector’ crop; maize: yield growth rates have not declined that much (because of private sector investment)
The rice yield decline is partly caused by a decline in research investment over the last 15 years. Also in some cases rice farmers are starting to get close to the yield potential, or their yield potential has declined because of a less favourable environment (e.g. less water for rice).
3. What is the global landscape for rice research like? For example, is there a lot of research and funding for rice around the world or is it one of those crops that have been neglected?
You can’t say that rice is neglected, but it has been insufficiently funded given the importance of the crop. In general there has been a decline in rice research funding at the international level since the 1990s. GRiSP will hopefully change that. At the national level, some situations are positive, like in China, India. In many cases funding has stagnated or declined. Africa is in a terrible shape as far as rice research and extension capacity is concerned (except Egypt). The Africa Rice Congress held in Bamako in March 2010 called for a Marshall plan to address the situation. The private sector works only on hybrid rice.
Rice is the most important food crop of the developing world and the staple food of more than half of the world’s population, many of whom are also extremely vulnerable to high rice prices. Increasing rice prices will adversely affect poor and low-income households who spend a larger proportion of their revenue on staple food relative to high-income households. The availability and affordability of rice is therefore crucial to many people across the globe.
Research can help enhance rice productivity, reduce post-harvest losses and improve marketability of rice and rice-based products in many ways. The global rice science partnership (GRiSP) will enable us to be more efficient and effective. It streamlines current research for development activities in the CGIAR, aligns it with numerous partners and adds new activities of high priority, in areas where science is expected to make significant contributions. In a nutshell we will need to produce a lot more rice in the coming years (estimations by IRRI: 60 million tons by 2020 and 116 million tons by 2035) to feed the world’s population with less land, less water, and less labour, in production systems that are more resilient to climate change and also contribute less to greenhouse gas emissions.
There is a lot of documented evidence about the importance of rice research on poverty alleviation. Analysts in the World Bank’s Development Research Group have found that, comparing a common rate of productivity growth across commodities, productivity growth for rice has more than doubled the global poverty reduction potential of any other agricultural product.
We can gain a lot from working together across regions, because many issues need to be tackled in a similar manner, for example developing rice varieties better resistant to drought, heat, salinity etc. GRiSP will allow us to be more focused, better aligned, become faster and more impact oriented.
Many different types of research will be undertaken. We will look where possible at enhancing rice productivity per unit of land, water and/or labor through the development of improved agronomic practices and new and diversified rice-based cropping systems with farmers. We are embarking on a massive public x private sector effort on gene discovery and genotyping and phenotyping work. In Africa, special attention will be paid to rice value chain development and enhancing grain quality. In all regions we will pro-actively link our research results with national and regional rice development efforts to boost the development of the global rice sector and communicate with policy makers.
2. Yield growth rates for rice have slowed to less than 1 percent per year since 2000. How does this compare to other crops? Have they achieved better yield growth rates? And why has the growth in rice yields been so slow?
This is roughly the same for wheat because it also a ‘public sector’ crop; maize: yield growth rates have not declined that much (because of private sector investment)
The rice yield decline is partly caused by a decline in research investment over the last 15 years. Also in some cases rice farmers are starting to get close to the yield potential, or their yield potential has declined because of a less favourable environment (e.g. less water for rice).
3. What is the global landscape for rice research like? For example, is there a lot of research and funding for rice around the world or is it one of those crops that have been neglected?
You can’t say that rice is neglected, but it has been insufficiently funded given the importance of the crop. In general there has been a decline in rice research funding at the international level since the 1990s. GRiSP will hopefully change that. At the national level, some situations are positive, like in China, India. In many cases funding has stagnated or declined. Africa is in a terrible shape as far as rice research and extension capacity is concerned (except Egypt). The Africa Rice Congress held in Bamako in March 2010 called for a Marshall plan to address the situation. The private sector works only on hybrid rice.
Subscribe to:
Posts (Atom)