Tuesday, January 17, 2012

Mechanization: essential for rice production and processing

      
Mechanization is now essential for rice production and processing. If farmers want to intensify their cropping, they need to speed up the operations that are labor-intensive when conducted manually. For example, when NERICA production was doubled in The Gambia between 2007 and 2010, farmers found it difficult to harvest and thresh the extra rice, which resulted in reduced quality because of the delays. In Senegal, high rice prices in 2009 prompted many farmers to grow a second crop, but they then discovered that the harvesting of that crop overran into the period when they should have been preparing the land for the main-season crop.

A recent ex-ante impact assessment conducted by the AfricaRice policy team gave a conservative estimate of 0.9 million t of milled rice saved by halving on-farm post-harvest losses through the use of appropriate technologies. This would save almost 17% of current rice imports, with a value of US$ 410 million in 2011 prices! This in turn could raise about 2.8 million people in rice farming households out of poverty.



Rice stakeholders from sub-Saharan Africa have recently emphasized the value of small-scale, locally adapted machinery specifically targeting labor-intensive activities, such as land preparation, weeding, harvesting and processing. They have also recommended that governments consult research when importing machinery to ensure its efficacy and durability under African farming conditions, and that capacity be built to provide after-sales support for farm machinery (e.g. servicing and repair).

AfricaRice has a long history of adapting and promoting appropriate-scale machinery in West Africa. The best-known example is the ‘ASI’ thresher–cleaner, which is now used by the majority of farmers on the Senegal side of the Senegal River valley. The Center’s latest import-and-adapt machine is a mini combine-harvester from the Philippines. This machine seeks to address the issues of inadequate local rice supply, slow harvest and poor quality that hamper production and marketing. The adapted prototype harvester being tested not only harvests small farm plots more quickly (taking about a quarter of the time of manual harvesting), but also provides threshed grain of a high quality, making it more attractive to local traders.

Related links

News release : Africa’s rice stakeholders root for mechanization
Video : Video collage of the GRiSP mechanization workshop

Photos : Scenes from the GRiSP mechanization workshop

PowerPoint : Presentations from the GRiSP mechanization workshop

Mécanisation : essentielle à la production et à la transformation de riz

La mécanisation est essentielle à la production et à la transformation de riz. Si les producteurs souhaitent intensifier leur production, ils doivent accélérer les opérations réalisées manuellement et à forte main-d’oeuvre. Par exemple, lorsque que la production de NERICA a été doublée en Gambie entre 2007 et 2010, les paysans ont trouvé difficile de récolter et de battre l’excédent de riz, ce qui a eu pour conséquence la perte de qualité du fait des retards. Au Sénégal, les prix élevés du riz en 2009 ont incité de nombreux producteurs à cultiver une seconde denrée, mais ils se rendirent compte que la récolte de cette culture empiétait sur la période à laquelle ils auraient dû procéder à la préparation des terres pour la culture de la grande saison. 

Une récente évaluation de l’impact ex-ante menée par l’équipe des politiques d’AfricaRice a donné une estimation prudente de 0,9 million de tonnes de riz blanchi économisés grâce à la réduction de moitié des pertes post-récoltes avec l’utilisation des technologies appropriées. Le gain additionnel de production émanant de la réduction des pertes post-récoltes équivaut à près de 17 % des importations actuelles de riz. Cette baisse des importations potentielles correspond à une économie de devises de 410 millions de dollars américains en 2011. La réduction de moitié des pertes post-récoltes pourrait sortir de la pauvreté 2,8 millions d’individus issus des ménages agricoles.



Des acteurs de la riziculture en Afrique subsaharienne ont récemment souligné l’importance de la petite machinerie adaptée localement et ciblant les activités à forte intensité de main-d’oeuvre telles que la préparation des terres, le désherbage, la récolte et la transformation. Ils ont également recommandé que les gouvernements consultent la recherche lors de l’importation d’équipements afin d’assurer leur efficacité et leur durabilité en condition de culture africaine, et que les capacités soient créées en vue de fournir des services après-vente pour les équipements agricoles (c.-à-d. entretien et réparation).

AfricaRice a une longue tradition d’adaptation et de promotion des équipements appropriés en Afrique de l’Ouest. La plus connue reste la batteuse-vanneuse ASI qui est à présent utilisée par la majorité des producteurs sur la rive sénégalaise de la Vallée du fleuve Sénégal. La dernière machine importée et adaptée par le Centre est une mini moissonneuse-batteuse provenant des Philippines. Cet équipement devrait aborder les questions relatives à l’insuffisance dans l’approvisionnement de riz local, la récolte lente et de mauvaise qualité qui mine les activités de production et de commercialisation. Le prototype adapté de moissonneuse est en train d’être testé ne se limite pas uniquement à être plus rapide à la récolte de petites parcelles (environ un quart du temps passé à la récolte manuelle) mais aussi fournit des grains de haute qualité, les rendant plus attrayants aux yeux des commerçants locaux.

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