Friday, September 28, 2012

Building expertise for handling impact assessments in sub-Saharan Africa


“Impact assessment is now an indispensable component of programs because stakeholders are demanding demonstrable and measurable impacts,” says Dr Aliou Diagne, AfricaRice Program Leader for Policy, Innovation Systems and Impact Assessment. “Donors are increasingly requesting more evidence of net return from their investments.”

Resource scarcity combined with questions relating to the social, economic and environmental impact of publicly funded development projects increase the need for well-documented impact-assessment studies. As a decision-making tool, such studies improve the transparency, accountability and effectiveness of programs and policies.

There is a shortage of expertise for handling impact assessments in sub-Saharan Africa. According to Diagne, the use of trained local experts has several advantages: they are familiar with the local environment and are more likely to take local institutional issues into account; they have a sense of ownership of the data collected and the analysis; and they are in a better position to disseminate the results and provide follow-up advice on their studies.

With the emphasis placed on poverty reduction, impact assessment requires going beyond the usual adoption studies and estimation of internal rates of return to research. Consequently, the emphasis is on providing information on the ex-ante and ex-post impact of the AfricaRice- and national agricultural research systems (NARS)-generated rice technologies on various household, community welfare and environmental outcomes, including poverty, food security, nutrition, health and biodiversity.  

Overall capacity is built through the development of individual and institutional capacity of NARS in the region through training and joint implementation of impact studies. AfricaRice has been organizing impact-assessment methodology courses for the NARS partners regularly since 2002. More than 250 national agricultural research scientists, university researchers, and students from 22 African countries have participated in these annual training workshops.

AfricaRice scientists have also backstopped NARS collaborators in the design and implementation of their impact studies – in particular, questionnaires and programs for statistical analysis were developed for studies in Côte d’Ivoire and Guinea. The impact assessment unit of AfricaRice and its NARS collaborators have been conducting baseline surveys on the adoption, impact and targeting of NERICA rice varieties in 17 countries – Benin, Burkina Faso, Cameroon, Central Africa Republic, Chad, Democratic Republic of Congo, Côte d’Ivoire, The Gambia, Ghana, Guinea, Mali, Nigeria, Rwanda, Senegal, Sierra Leone, Togo and Uganda.

AfricaRice also continues to host NARS scientists from project countries for 2- to 3-week training programs. The trained scientists have successfully applied their new knowledge to their own country data.

Renforcement des capacités en évaluation d’impact en Afrique subsaharienne


« L’évaluation d’impact est à présent un volet essentiel des programmes, car les acteurs demandent que les impacts soient mesurables et démontrables » affirme Dr Aliou Diagne, Responsable du programme Politiques, systèmes d’innovation et évaluation d’impact. « Les donateurs demandent de plus en plus de preuves de retour net sur leurs investissements. »

La raréfaction des ressources associée à des contraintes relatives à l’impact social, économique et environnemental des projets de développement financés par le secteur public augmente le besoin d’études d’évaluation d’impact bien documentées. En tant qu’outil de prise de décision, de telles études améliorent la transparence, l’imputabilité et l’efficacité des programmes et politiques.

Il existe un manque d’expertise en termes d’évaluation d’impact en Afrique subsaharienne.  Selon Diagne, utiliser des experts locaux formés renferme plusieurs avantages : ils connaissent l’environnement local et prendront plus en compte les problèmes des institutions locales, ils auront un sentiment d’appartenance au processus de collecte et d’analyse de données, ils sont mieux placés pour disséminer les résultats et assurer un suivi des conseils sur leurs études.

Avec l’accent mis sur la réduction de la pauvreté, l’évaluation d’impact requiert d’aller au-delà des études d’adoption usuelles et de l’estimation des taux de rendement internes à la recherche. Subséquemment, l’accent sera mis sur la fourniture d’informations sur l’impact ex-ante et ex-post des technologies mises au point par les systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) et AfricaRice sur plusieurs ménages, le bien-être communautaire et les impacts environnementaux, y compris la pauvreté, la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et la biodiversité.

Les capacités globales sont renforcées par le développement des capacités individuelles et institutionnelles des SNRA dans la région à travers la formation et la mise en œuvre conjointe des études d’impact. AfricaRice organise régulièrement des cours sur la méthodologie d’évaluation d’impact à l’intention des partenaires SNRA depuis 2002.

Plus de 250 chercheurs des systèmes nationaux de recherche agricole, chercheurs d’universités, étudiants de 22 pays africains ont pris part à ces ateliers de formation annuels. Les chercheurs d’AfricaRice ont également apporté un appui technique aux partenaires SNRA dans l’élaboration et la mise en œuvre des leurs études d’impact – notamment les questionnaires et programmes pour l’analyse statistique qui ont été développés pour des études en Côte d’Ivoire et en Guinée.

 L’Unité d’évaluation d’impact d’AfricaRice et ses collaborateurs SNRA ont mené des études de base sur l’adoption, l’impact et le ciblage des variétés NERICA dans 17 pays – Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Togo et Ouganda.

AfricaRice continue d’accueillir les chercheurs SNRA des pays du projet pour 2 à 3 semaines de programme de formation à Cotonou. Les chercheurs formés ont appliqué avec succès leurs nouvelles connaissances aux données de leur propre pays.