Tuesday, August 20, 2013

Insufficient seed: A barrier to farmers’ adoption of varieties


In sub-Saharan Africa, insufficient seed of new varieties has been a barrier to farmers’ adoption of varieties for decades. Moreover, seed systems have almost always been divorced from the providers of the varieties — the breeders.

According to Dr Moussa Sié, Africa Rice Breeding Task Force Coordinator, breeders should be responsible for the production of ‘breeder seed’. When the formal seed sector works correctly, the seed service will use the breeder seed to produce ‘foundation seed’, which in turn will be given out to so-called outgrowers (either directly or via a development agency) who will grow ‘certified seed’ — certification being granted by the seed service after field inspection.

It is the certified seed that is sold to farmers. Not that AfricaRice envisages a situation in which every farmer uses certified seed every year — that is just too steep a hill to climb! Rather, AfricaRice sees a situation in which about a fifth (20%) of the rice seed used each year continent-wide is certified, and farmers and the informal seed sector provide the rest. In this way, an average African rice farmer would ‘revert’ to certified seed once every 5 years, and so the quality of rice grain should be maintained.  


Even this vision is a long way from the current situation! “It is important that those millions of farmers who rely on the informal seed sector — saving their own seed or acquiring seed from neighbors or local markets — have access to the best available varieties”, says AfricaRice Deputy Director General Dr Marco Wopereis. In short, that means making the varieties developed or selected by the Task Force available to the whole rice-farming community of the continent. 

Le manque de semences : un frein à l’adoption des variétés par les producteurs


 
En Afrique subsaharienne, le manque de semences de nouvelles variétés a été un frein à l’adoption des variétés par les producteurs pendant des décennies. De plus, les systèmes semenciers ont presque toujours été dissociés des fournisseurs des variétés – les sélectionneurs.

Selon Dr Moussa Sié, Sélectionneur principal d’AfricaRice et Coordonnateur du Groupe d’action Sélection et amélioration variétale du riz, les sélectionneurs devraient être responsables de la production de « semences de prébase ».  

Lorsque le secteur semencier formel fonctionne correctement, le service semencier utilisera les semences de prébase pour produire des « semences de base » qui seront à leur tour données aux producteurs sous-traitants (soit directement soit via une agence de développement) qui produiront des « semences certifiées » – la certification étant accordée après inspection du champ par le service semencier. C’est la semence certifiée qui sera vendue aux producteurs. 

AfricaRice n’envisage pas une situation dans laquelle chaque producteur utilise tous les ans des semences certifiées – il y a encore trop d’obstacles à surmonter ! AfricaRice voit une situation dans laquelle près d’un cinquième (20 %) des semences de riz utilisées chaque année sur le continent est certifié, et les producteurs et le système semencier informel fournissent le reste.   

Ainsi un riziculteur africain moyen se « tournerait » vers les semences certifiées une fois tous les cinq ans, ainsi la qualité du grain de riz devrait se maintenir. Même cette vision reste encore loin de la situation actuelle ! 

« Il est important que ces millions de producteurs qui dépendent du secteur semencier informel – gardant leurs propres semences ou s’approvisionnant chez leurs voisins ou sur leurs marchés locaux – aient accès aux meilleures variétés disponibles », affirme le Directeur général adjoint d’AfricaRice Dr Marco Wopereis.


En résumé, cela signifie mettre à la disposition de la communauté de riziculteurs du continent des variétés mises au point ou sélectionnées par le Groupe d’action Sélection et amélioration variétale du riz. 

Friday, August 2, 2013

Setting up a network of rice hubs across Africa

As part of its 2011-2020 Strategic Plan, AfricaRice is working with its partners across the continent to set up Rice Sector Development Hubs to concentrate research and development efforts, establish a critical mass, connect partners along the rice value chain, and facilitate the spread of innovations.

The hubs are testing grounds for new rice technologies and follow a “reverse-research approach,” that is, starting from the market.
    
The hubs bring together large groups of farmers (1,000–5,000) and partners from the whole rice value chain—input suppliers, seed producers, processors, millers, wholesalers, retailers, and consumers—to facilitate change. 

These represent key rice-growing environments and different market opportunities across African countries, and will be linked to major national or regional rice development efforts to speed up wider adoption of rice knowledge and technologies.

The geographic positioning of each hub is determined in national workshops convened by the national agricultural research and extension systems. As of today, national partners have identified 68 hubs in 24 West, Central, and East African countries.



Setting Africa’s priorities

In 2012, as a first step, national scientists, extension workers, and NGOs identified the factors that limit rice productivity and quality through surveys conducted in the 19 countries with value-chain partners.

They then tested and adapted innovations developed through the CGIAR Research Program on Rice – the Global Rice Science Partnership (GRiSP) – the Africa Rice Task Forces, and local innovations through participatory learning and action research with “first-generation” value-chain stakeholders.

The second generation gains access to the validated technologies, knowledge, and institutional arrangements via training of trainers (for capacity building), exchange visits, and video materials.


Once these mechanisms have validated the technologies, development partners will take the lessons and principles and make them available to the wider community served by the hubs and beyond to achieve development impact.

Implantation d’un réseau des pôles de développement du secteur rizicole à travers l’Afrique

Dans le cadre de son Plan stratégique 2011-2020, AfricaRice travaille avec ses partenaires dans l’ensemble du continent, en vue de mettre en place des Pôles de développement du secteur rizicole  afin de concentrer les efforts de recherche et de développement, de créer une masse critique, de relier les partenaires le long de la chaîne de valeur du riz, et de faciliter la diffusion des innovations.

Les pôles sont des terrains d’essai pour les nouvelles technologies du riz et suivent une « approche de recherche inversée » à savoir, commencer par les marchés.

Les pôles rassemblent de grands groupes de producteurs (1.000 à 5.000) et des partenaires de l’ensemble de la chaîne de valeur du riz – des fournisseurs d’intrants, des producteurs de semences, des transformateurs, des usineurs, des grossistes, des détaillants et des consommateurs – afin de faciliter le changement. 

Il s’agit des principaux environnements rizicoles ainsi que des différentes possibilités de commercialisation de l’ensemble des pays africains, qui seront reliés aux principaux efforts nationaux ou régionaux de développement du riz, afin d’accélérer l’adoption généralisée des connaissances et des technologies rizicoles.

La situation géographique de chaque pôle est déterminée au sein d’ateliers nationaux organisés par les systèmes nationaux de recherche agricole et de vulgarisation. Jusqu’à présent, les partenaires nationaux ont identifié 68 pôles dans 24 pays de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Est.



Définir les priorités de l’Afrique

Les chercheurs, les agents de vulgarisation et les ONG des pays ont, dans un premier temps en 2012, identifié les facteurs qui limitent la productivité et la qualité du riz, grâce à des enquêtes menées dans 19 pays avec les partenaires de la chaîne de valeur.

Ils ont, ensuite, testé et adapté les innovations conçues par le Programme de recherche rizicole du CGIAR – le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP) – les groupes d’action d’AfricaRice, ainsi que les innovations locales par le biais de l’apprentissage participatif et des travaux de recherche avec des acteurs de la chaîne de valeur de la « première génération ».

La deuxième génération a permis l’accès aux technologies, aux connaissances et aux mécanismes institutionnels validés par le biais d’une formation des formateurs (en vue du renforcement des capacités), des visites réciproques et du matériel audiovisuel.


Une fois que ces mécanismes auront validé ces technologies, les partenaires de développement en tireront les enseignements et les principes pour les mettre à la disposition de l’ensemble de la communauté desservie par les pôles et au-delà, en vue d’atteindre l’impact de développement.