Dans
le cadre de son Plan stratégique 2011-2020, AfricaRice travaille avec ses
partenaires dans l’ensemble du continent, en vue de mettre en place des Pôles
de développement du secteur rizicole
afin de concentrer les efforts de recherche et de développement, de
créer une masse critique, de relier les partenaires le long de la chaîne de
valeur du riz, et de faciliter la diffusion des innovations.
Les
pôles sont des terrains d’essai pour les nouvelles technologies du riz et
suivent une « approche de recherche inversée » à savoir, commencer
par les marchés.
Les
pôles rassemblent de grands groupes de producteurs (1.000 à 5.000) et des
partenaires de l’ensemble de la chaîne de valeur du riz – des fournisseurs
d’intrants, des producteurs de semences, des transformateurs, des usineurs, des
grossistes, des détaillants et des consommateurs – afin de faciliter le
changement.
Il
s’agit des principaux environnements rizicoles ainsi que des différentes
possibilités de commercialisation de l’ensemble des pays africains, qui seront
reliés aux principaux efforts nationaux ou régionaux de développement du riz,
afin d’accélérer l’adoption généralisée des connaissances et des technologies
rizicoles.
La
situation géographique de chaque pôle est déterminée au sein d’ateliers
nationaux organisés par les systèmes nationaux de recherche agricole et de
vulgarisation. Jusqu’à présent, les partenaires nationaux ont identifié 68
pôles dans 24 pays de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et de
l’Afrique de l’Est.
Définir
les priorités de l’Afrique
Les
chercheurs, les agents de vulgarisation et les ONG des pays ont, dans un
premier temps en 2012, identifié les facteurs qui limitent la productivité et
la qualité du riz, grâce à des enquêtes menées dans 19 pays avec les
partenaires de la chaîne de valeur.
Ils
ont, ensuite, testé et adapté les innovations conçues par le Programme de
recherche rizicole du CGIAR – le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP)
– les groupes d’action d’AfricaRice, ainsi que les innovations locales par le
biais de l’apprentissage participatif et des travaux de recherche avec des
acteurs de la chaîne de valeur de la « première génération ».
La
deuxième génération a permis l’accès aux technologies, aux connaissances et aux
mécanismes institutionnels validés par le biais d’une formation des formateurs
(en vue du renforcement des capacités), des visites réciproques et du matériel
audiovisuel.
Une fois que ces
mécanismes auront validé ces technologies, les partenaires de développement en
tireront les enseignements et les principes pour les mettre à la disposition de
l’ensemble de la communauté desservie par les pôles et au-delà, en vue
d’atteindre l’impact de développement.
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