Friday, November 28, 2014

Rice diseases workshop

The “Rice diseases workshop “Improving epidemiology and disease diagnosis for sustainable management” was organized by AfricaRice, CIRAD and IRD with the financial support of Global Rice Science Partnership (GRiSP). It took place in Montpellier (France), from 24 to 26 November 2014.

The main objectives of this workshop were to i) initiate the development of robust, cost-effective and transportable epidemio-surveys and diagnosis protocols and ii) design the framework of an international network of rice pathologists taking in consideration continental/regional specificities (i.e. mainly targeted to Africa).

The workshop was also an opportunity to review results and progress of the current GRiSP project on “Methodologies and new resources for genotyping and phenotyping of African rice species and their pathogens for developing strategic disease resistance breeding programs” (MENERGEP).

The discussions mainly focused on the following topics:
  • Standardized protocols for main rice disease diagnosis, genotyping and phenotyping;
  • Pathogen isolate collections: rules, management and back-up strategies;
  • Pathogens epidemio-survey: a multi-pathogen approach and better connection with
  • Breeding taskforce and rice-Hubs in Africa;
  • Emerging diseases: symptoms, distribution and diagnosis tools.


In some regions, and particularly in Africa, plant pathologists are few compared to the number of diseases rice is facing and financial resources devoted to research are limited. In this context, it is critical to set up networks of specialists to be able to share experience and to improve coordination. The workshop aimed at contributing to strengthening and extending partnership and building capacities in rice pathology.

An African Network of Rice Pathologists was established, which could ensure in the future the structuration of a trans-disciplinary community of scientists aiming at taking forward and sustaining the actions anticipated during the workshop.  


Sharing information on ‘Rice science at the service of Africa’ at FARA Celebration


As part of the CGIAR-led Agricultural Technology Fair at the “Celebrating FARA” event in Johannesburg, South Africa, 26- 28 November 2014, publications and posters by the Africa Rice Center (AfricaRice) displayed at the CGIAR booth, portray how science is helping realize Africa’s rice promise.

A major thrust of AfricaRice is to make available rice knowledge for Africa and provide accurate science-based information to policy-makers, donors, scientists, agricultural professionals, farmers and the general public.

As one of the 15 international Centers that are members of the CGIAR Consortium and as a pan-African intergovernmental association, AfricaRice is committed to supporting the Science Agenda for Agriculture in Africa (S3A) led by FARA.

The purpose of “Celebrating FARA” event is to take stock of the achievements of the Forum for Agricultural Research in Africa (FARA) and reposition it for the next decade. The event is being held under the overarching theme “FARA – Delivering Africa’s Future Through Science-led Agricultural Transformation.”


The AfricaRice delegation at the event is led by Dr Adama Traoré, Interim Director General.

Friday, November 14, 2014

AfricaRice showcasing improved seed, machinery and tools



AfricaRice Interim Director General Dr Adama Traoré speaking at the Benin Small and Medium-sized Enterprises (SME/PME) Meeting & Exhibit, 10-14 November in Palais des Congrès, Cotonou. 

AfricaRice showcasing improved seed, machinery and tools at the Benin Small and Medium-sized Enterprises (SME/PME) Meeting & Exhibit, 10-14 November, in Palais des Congrès, Cotonou, Bénin.


Participants of the Second National Meeting of Small and Medium-sized Enterprises (SME/PME) of Benin have shown keen interest in the range of rice technologies (improved seed, machinery and tools) developed by AfricaRice and its partners with support from donors, particularly Canada’s Department of Foreign Affairs, Trade and Development (DFATD) displayed at the exhibition. 

The meeting includes seminars and exhibition relating to SME. Invited by the meeting organizers, AfricaRice Head of Grain Quality Unit Dr John Manful presented an overview of the Center’s research and development activities and achievements. Dr Manful highlighted that AfricaRice and its R&D partners are introducing improved harvesting and postharvest practices and equipment along the rice value chain, which will help raise the incomes of farmers and processors, enhance the quality of rice, and expand the market for locally produced rice products.

A panel consisting of AfricaRice Interim Director General Dr Adama Traoré, Dr Manful and Dr Sali Atanga Ndindeng responded to questions relating to the Africa’s rice production, quality and imports. Dr Traoré explained that supportive government policies put in place after the food crisis in several countries of sub-Saharan Africa have had a positive impact on rice production. About 70% of the increase in rice production is due to yield increase and about 30% is due to area expansion, whereas before the rice crisis, it was the opposite. “This is evidence of increased use of technological innovation in the rice sector in sub-Saharan Africa.” He agreed, however, that a lot more needs to be done by all rice stakeholders in Africa to significantly reduce dependence on rice imports. 

Scènes de la deuxième édition du salon national des petites et moyennes entreprises (PME), Cotonou, Bénin, 10-14 novembre 2014

Monday, November 10, 2014

Formation sur couverture des changements climatiques dans les medias

Séminaire de formation sur couverture de l’environnement notamment les changements climatiques dans les medias en Afrique de l’Ouest francophone

Organisé par l’Association des Journalistes et Communicateurs Scientifiques du Bénin (AJCSB), sous l’égide du Gouvernement du Bénin, avec l’appui de l’UNESCO et d’AfricaRice

Discours de Dr Adama Traoré, Directeur général par intérim, AfricaRice
Lu par Dr Samuel Bruce-Oliver, Directeur de partenariats et de renforcement des capacités, AfricaRice 

Je vous souhaite tous la bienvenue au Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice).

La présence des hautes personnalités à cette rencontre témoigne de l’intérêt qu’elles accordent au thème important de ce séminaire « couverture de l’environnement notamment les changements climatiques dans les medias en Afrique de l’Ouest francophone » organisé par l’Association des Journalistes et Communicateurs Scientifiques du Bénin (AJCSB). 

Nous sommes de plus en plus conscients que l’agriculture est extrêmement sensible aux changements climatiques. C’est très important de mieux outiller les journalistes dans la compréhension des défis des changements climatiques, afin qu’ils puissent mieux informer les agriculteurs et le grand public pour les sensibiliser et leur permettre de s’adapter aux effets des changements climatiques.

L'Afrique est particulièrement vulnérable aux changements climatiques à cause de son dépendance excessive à l'égard de l'agriculture pluviale. Selon une étude de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), les changements climatiques risquent d’affecter substantiellement les rendements agricoles en Afrique subsaharienne : diminution de 15 % pour le riz, 34 % pour le blé et 10 % pour le maïs.

Les trois centres internationaux de recherche du Consortium du CGIAR basés ici au Benin – tels que AfricaRice, IITA et Bioversity International – travaillent actuellement sur des méthodes qui permettraient de rendre les cultures vivrières plus résistantes aux changements dans leur environnement.

Il faut noter que la source alimentaire qui croît le plus rapidement à travers le continent, c’est le riz qui est devenu un aliment de base stratégique, car il joue un rôle important dans la sécurité alimentaire de la région et l’économie locale. Il est aussi très présent à l’agenda politique dans plusieurs pays de l’Afrique sub-saharienne.

Le plan stratégique d’AfricaRice (2011-2020) tient compte des conséquences attendues du changement climatique. Dans ce plan, il est prévu que de nouveaux systèmes de production rizicole « prêts pour l’avenir » seront développés avec les agriculteurs pour faire face au défi du changement climatique et à la raréfaction accrue de l’eau à travers les écologies rizicoles.

AfricaRice et ses partenaires ont mis au point dans les années 1990s et début des années 2000 des variétés NERICA (Nouveaux riz pour l’Afrique) en croisant les espèces du riz africaine et asiatique. Ces variétés associent les caractéristiques telles que la tolérance à la sécheresse et la tolérance aux maladies et produisant des rendements élevés. L’institut a aussi développé de nouvelles variétés de riz tolérantes aux stress pour l’Afrique sous la marque ARICA (le riz avancé pour l’Afrique).

Je suis content que les chercheurs d’AfricaRice vont présenter au cours de ce séminaire certaines réalisations qui vont permettre aux riziculteurs de faire face au défi du changement climatique. Ils vont exposer une approche simple de l’aménagement des bas-fonds qui contribue à l’atténuation des effets négatifs des changements climatiques sur la production  du  riz. La recherche sur l’aspect genre dans le cadre des changements climatiques sera aussi soulignée.

Le séminaire actuel pour outiller les journalistes scientifiques à mieux communiquer sur le défi du changement climatique est opportun. J’espère que tous les participants vont tirer des bénéfices. Je souhaite à tous d’excellentes conditions de travail et d’échanges fructueux.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Dr Adama Traoré, Directeur général par intérim, AfricaRice

Friday, November 7, 2014

Le WITA9 : une variété de riz local révélée plus compétitive que le riz importé

Le WITA9 : une variété de riz local révélée plus compétitive que le riz importé dans le pôle de développement rizicole de Gagnoa, Côte d’Ivoire

Par Meougbe Ernest Depieu (CNRA, Cote d’Ivoire), Rose Fiamohe (AfricaRice, Benin), Landry Kanon (CNRA, Cote d’Ivoire), Oumar Tuo (Université Alassane Ouattara, Bouake, Côte d’Ivoire ), Mahyao Adolphe (CNRA, Cote d’Ivoire), Sekou Doumbia (CNRA, Cote d’Ivoire)

Les chercheurs du Centre National de recherche agronomique (CNRA) en Côte d’Ivoire et du Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) de Cotonou, Bénin ont organisé, du 12 au 16 août 2014, une vente de riz aux enchères expérimentales dans les locaux de la Mairie de Gagnoa en Côte d’Ivoire. Les enchères expérimentales, du domaine de l’économie expérimentale, font partie des méthodes d’aide à la fixation des prix. Il  s'agit d’une méthode qui permet de mesurer dans des conditions d’informations contrôlées (labellisation, dégustation, vidéo, radio, etc.), les dispositions des individus à payer plus pour de nouveaux produits, de nouvelles caractéristiques intrinsèques (attributs de qualité) ou extrinsèques d’un produit (label, emballage, etc.).

La présente étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet SARD-SC piloté par AfricaRice en collaboration avec les Systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA). L’objectif principal de l’étude est de contribuer à l’amélioration des stratégies existantes de marketing pour le riz produit localement dans le pôle de développement rizicole de Gagnoa. En d’autres termes, l’étude vise à améliorer la productivité et la compétitivité du riz local dans la commune de Gagnoa. De façon spécifique, il s’agissait d’analyser le comportement des consommateurs face au riz local, d’évaluer le consentement à payer (CAP) des consommateurs pour du riz local de meilleure qualité et de déterminer le type de riz local préféré par les consommateurs. Pour ce faire, quatre types de riz ont été mis en compétition : le riz Malo Woussou, comme riz de référence et trois autres types de riz comme alternatif, notamment la variété de riz WITA9, le riz Bété et riz importé vietnamien de marque Papillon de grande consommation.

La méthode expérimentale utilisée a été l’enchère de Vikrey (ou enchères au second prix) et portant sur un échantillon de 150 consommateurs (dont 70 femmes et 80 hommes) sélectionnés de façon aléatoire parmi les personnes allant ou sortant du grand marché de Gagnoa (Fig.1). 

L’expérimentation s’est déroulée sur 5 jours à raison de 2 sessions par jour (une session le matin et une autre l’après-midi). Chaque session dure environ 3 heures et comprend 15 consommateurs. Les enquêteurs  demandent individuellement aux consommateurs combien ils sont prêts à payer pour échanger leur riz de référence contre un riz de qualité supérieure. En fin de session, ils reçoivent une redevance pécuniaire en compensation du temps consacré à l’exercice qui leur est proposé et aussi une dotation d’un kilogramme de riz de référence.

Chaque session est composée de trois enchères individuelles (enchères après l’appréciation du riz non cuit, l’évaluation sensorielle et une enchère individuelle en fin de session) (Fig. 2) et une enchère collective (Fig. 3). Ces différentes enchères sont alternées par la collecte des données sur les critères de choix des différents types de riz et les caractéristiques socio-économiques des consommateurs. 

Les offres des participants sont collectées simultanément et la personne ayant fait l’enchère la plus élevée achète le produit au second prix le plus élevé. Le principe de base est le renchérissement du produit proposé contre un autre jugé de meilleure qualité.

Au terme des 5 jours d’enchères expérimentales, il ressort que la variété de riz WITA9 a été le riz le plus prisé par environ 75 % des consommateurs enquêtés. Cette variété est suivie du riz importé de grande consommation (le riz vietnamien Papillon) et du riz Bété. Le consentement à payer (CAP en FCFA par kg de riz) pour le riz de qualité varie de 58,33 à 72 FCFA pour le riz WITA9 contre 32,5 à 60 FCFA et 36 à 45 FCFA, respectivement pour le riz importé de grande consommation et le riz Bété. Les consommateurs de Gagnoa sont prêts à payer près de 20 % de plus pour le riz local de haute qualité.

Cette étude sur l’évaluation du consentement à payer pour l’amélioration de la qualité du riz local face au riz importé de grande consommation dans la commune de Gagnoa est d’une importance capitale. Elle a permis, d’une part, de confirmer la nécessité d’améliorer les attributs de qualité du riz local pour une reconquête des marchés urbains par les filières rizicoles locales et d’autre part, de valoriser les acquis de la recherche variétale.

Une politique visant à augmenter le niveau de production du riz WITA9 de meilleure qualité suffisant pour couvrir, d’une part, les besoins des consommateurs de Gagnoa et d’autre part, dégager des surplus exportables vers les autres régions déficitaires en riz en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest est vivement encouragée. Toutefois, ces résultats sont à confirmer après trois répétitions prévues par le projet dans le pôle de développement rizicole de Gagnoa. 

Monday, November 3, 2014

Lauréat d’AfricaRice dans la 5e édition du concours de posters scientifiques au Bénin

Le 31 Octobre 2014 à l’ Institut des sciences biomédicales ( ISBA-Cotonou) s’est déroulée la  cérémonie de remise de prix de la 5e  édition du concours de posters en présence des lauréats dudit concours ainsi qu’un nombre important de chercheurs, d’étudiants et des officiels: la Directrice nationale des recherches scientifiques et techniques, le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le représentant  de l'Ambassadeur de France au Bénin. La direction d’AfricaRice a été représentée par Dr Drissa Silué, phytopathologiste principal. 

Ce concours était organisé par le Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) de l'Ambassade de France au Bénin et la Direction Nationale de la Recherche Scientifique et Technologique (DNRST), en partenariat avec l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD).      

Parmi les dix lauréats des 26 candidats qui ont participé au concours, figure Bachabi Fatimata, assistante de recherche au niveau de l’équipe de l’unité des ressources génétique (GRU) d’AfricaRice, Cotonou.

Le poster qu’elle a soumis à ce concours présente les performances de la variété de riz ARICA 3 face aux nématodes. Cela lui a valu le sixième Prix dudit concours. Elle est contente d’être non seulement parmi les lauréats mais aussi d’être parmi les 30% de femmes-chercheurs ayant participé au concours. 

Dr Adama Traoré, Directeur général par intérim d’AfricaRice  lui a présenté ses sincères félicitations. Il a aussi félicité les chercheurs d’AfricaRice qui ont reçu des prix dans des éditions précédentes de ce concours: Dr Amadou Touré, qui a remporté le Prix du Meilleur Poster en 2012 et Justin Djagba, qui a remporté le 7e prix en 2013.